[Facil] Lignes d'actions

Stéphane Couture steph at koumbit.org
Ven 19 Jan 15:12:48 EST 2007


Etienne Goyer a écrit :
> En conséquence, *si* c'est bien la lecture qui est faite de la mission
> de FACIL par la plupart de ses constituants, la nécessité de consommer
> le divorce avec le groupe de relance de Linux Québec m'apparaît
> inévitable.  Souhaitable, en fait.
>   
On arrive enfin au vif du débat. 

Avant de poursuivre, je dois dire que le CA de Facil a adopté une 
résolution qui délègue à l'Assemblée Générale (AG) le soin de décider le 
statut légal de Linux-Québec.  Nous avons donc un 2-3 mois pour discuter 
de ces enjeux, qui m'apparaissent importants. D'ici là, toute position 
qui est émise par un membre, même administrateur, n'engage strictement 
que lui ou elle.  Pour ma part, je dois dire que ma position n'est pas 
arrêtée, mais que je respecterai toute décision qui sera prise de façon 
démocratique, dans l'intérêt de Facil ET de Linux-Québec.

Maintenant, discutons de tes arguments...

D'abord, si mon interprétation du mandat de FACIL m'amène à faire la 
relation avec des organismes comme APRIL et la FSF, il n'en reste pas 
moins qu'il s'agit d'un organisme original, qui se situe dans le 
contexte québécois. En particulier, et contrairement à la FSF, Facil 
repose sur une base démocratique plutôt que sur celle d'une personnalité 
charismatique comme Richard Stallman.  J'aurais également pu faire 
référence à d'autres modèles, comme Projecto Software Livre, au Brésil, 
qui a des forts liens avec le gouvernement en place, et regroupe sur une 
base consensuelle, et non juridique, des groupes d'utilisateurs de 
Linux, des groupes des pressions et même des projet pro-féministes (j'ai 
écrit un peu sur ça, si ça intéresse quelques uns-unes).

Étant donné le faiblesse relative du mouvement du logiciel libre ici au 
Québec (et au Canada), je suis favorable à des initiatives visant à 
fédérer les différents groupes, qu'à les diviser. Il me semblerait donc 
important que chacun et chacune s'exprime sur ce que serait le mandat 
d'un tel groupe fédérateur, rôle que me semble encore aujourd'hui tenir 
Facil.

Quant à ton affirmation selon laquelle "le principal problème içi est 
que les utilisateurs de logiciels libres, en général, accordent une 
importance très secondaire aux aspects socio-économiques des logiciels 
libres", je suis d'accord avec toi que c'est très problématique; tout 
comme le fait, causale à mon avis, qu'on ne retrouve à peu près aucune 
formation "civique" dans les programmes universitaire en informatique, 
et qu'à peu près aucun étudiant ou étudiante en science politique n'a 
idée de ce que peut être un code source, même si il ou elle passe ses 
journées et ses nuits à utiliser des *logiciels* pour rédiger. 

Autant mes actions que dans mes réflexions intellectuelles (je suis 
étudiant de doctorat en communication à l'UQÀM) portent sur ces 
questions.  Il se peut que je fasse des erreurs, mais je suis disposé à 
m'investir davantage sur tout ça, si je sens que c'est le bienvenu.

Stéphane






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