[Facil] Linux Expo Montréal - jour 1

[Valerie Dagrain]

 > Nicolas wrote:
 > Nicolas Marchildon a écrit :
> Ce comportement n'est probablement pas limité aux logiciels libres,
> j'imagine. Ça me semble être une façon de refouler l'abondance
> d'information et de possibilités qu'offrent Internet et les médias. À un
> moment donner, on ressent le besoin de restreindre notre champ de
> vision. Certains le font consciemment, d'autres pas - les réfractaires
> irréparables?

Valérie: Il est évident que le modèle "d'abondance" que l'on présente à 
ces personnes, passe mal.
Les gens cherchent le piège et de là, la crainte du baton.
Les gens ont été brisé et ont oublié qu'il y a des choses infinis que 
l'on peut donner.
Techniquement ils ont les réflexes de chiens battus. Au fond d'eux, y a 
une petite lumière car les gens ont forcément un sujet que nous 
abordons, qui les touchent personnellement. Ils n'osent pas y croire. 
Ils ont peur de "perdre" quelque chose qu'ils n'ont pas encore 
découvert. D'où, montrons notre joie à nous d'utiliser le libre, sans 
pour autant les innonder des vrais enjeux. C'est en grattant eux-même le 
vernis d'hypocrisie économique qu'ils saisiront les débats.

------------------------
Nicolas M:
> Ça m'étonne beaucoup de la bouche d'un professeur. Mais à bien y penser,
> il s'agit du CEGEP, donc d'études techniques... l'objectif est
> ouvertement de couper dans la théorie et les principes!
...> Un (autre) enseignant déconnecté du marché du travail?

Valérie: On vous parle de la Linux Expo, mais dans bien d'autres 
conférences ou salon c'est vraiment là-dessus qu'il y a un gros problème 
qui me démange: la mutualisation des ressources pédagogiques scolaires.
Ce que Nicolas rapporte m'est arrivé curieusement fréquemment avec les 
enseignants.
Lors de l'AQUOPS (Colloque en Education - http://www.aquops.qc.ca/) il y 
a quelques mois, un enseignant arborait fièrement une page web, 
constituée de 4 images, de 100$ pièce pour accéder aux droits.
Cette page web était UN cours. Inutile de vous dire que 400$ par-ci 
par-là pour dire "on fait des cours sur ordinateur, voire 
interactif"...est inacceptable:
Ce cours n'a pas été fait de façon participative (avec les élèves), ça 
"parlait" du moyen-age et il n'y avait exclusivement que des 
représentations de châteaux (bravo la diversité)...tout ça pour habiller 
un pauvre texte. Ce cours dort dans un coin car "c'est moi qu'il l'ait 
fait, je ne le prêterai sûrement pas à une autre professeur!", m'a t'il 
répondu. Que voulez-vous faire avec ce type de réflexion, dans l'éducation!
Alors que beaucoup de professeurs s'époumonnent à soutenir le libre, 
d'autres montrent clairement que leur état d'esprit n'est pas prêt.

Heureusement, wikipedia est là!
----------------
Nicolas M:
[....] Il faudrait jeter par terre tout leur être pour qu'ils changent 
d'idée. Le mieux qu'on
> puisse faire, à mon avis, c'est de vivre nos idées pleinement, et de
> rendre visible notre joie :-)

Et oui, même si quand je souris, ça "exaspère" marco ;-)
Mais c'est mon abondance à moi. La vie est trop courte, alors ce serait 
bête de maugréer dans son coin, non? Profitons-en les sourires ne sont 
pas encore marchandiser.

Valérie D.