[Facil] Animateur pour Linux Expo

Stéphane Couture steph at koumbit.org
Lun 24 Oct 10:13:53 EDT 2005


Le dimanche 23 octobre 2005 à 16:21 -0400, Patrice Caron a écrit :
> 
> Domage, c'est un rôle, je crois, que j'aurais pu remplir et en
> profiter pour faire compendre que nous ne somme pas contre le
> capitaliste mais que l'on crois plus que le mouvement des Logiciels
> Libres représente l'émergence d'un forme de capitaliste plus
> responsable.
> 
> Cette forme de capitaliste permet une meilleur répartition de la
> richesse(Enréchissement local), favorise l'innovation, favorise
> l'émerge de citoyen responsable et non plus des citoyens pure
> consommateur... bref, je crois que c'est le genre de concept que ces
> gens pourrons comprendres sans être choqué ou bousculer..

(version plus lisible :-( )

D'abord, j'aimerais donner mon appui à Sylvain Carle pour ce "discours",
que j'aimerais voir plus socialisant que capitalismant. Ainsi, je crois
qu'il est possible d'appuyer notre mission sans nécessairement avoir à
faire une affirmation aussi directe que "nous ne sommes pas contre le
capitalisme".  

Je vous conseille la lecture des pages 7-9 d'un article de Patrice
Flichy "Les logiciels libres, un modèle fécond". Pour cet auteur, le
logiciel libre est moins une alternative au capitalisme qu'un moyen de
remédier à l'une de ses tares: les monopoles industriels. Le logiciel
libre montrerait qu'on peut concilier performance des entreprises et
intérêt général et mettre en place des coopération décentralisées au
niveau mondial. 
http://www.infoamerica.org/documentos_pdf/flichy2.pdf

Pour une lecture plus opaque, je vous conseille  un article de Nicolas
Auray, dont j'ai fait une petite fiche de lecture sur mon blog.
http://stephcouture.info/node/70.  Auray analyse le modèle du logiciel
libre comme une nouvelle forme de capitalisme en réseau, par projet. Si
les idées sont des ressources infinies, et donc "inclôturables" et ne
peuvent être soumises à la propriété privée, ce sont plutôt les projets
qui eux, ont des ressources limités, sujets à la propriété. En
mettant l'axant sur le projet, Auray peut associer le modèle du logiciel
libre au nouvel esprit du  capitalisme. Il montre le cas de Netscape
comme modèle d'entreprise "svelte" ultra-légère et capable d'exploiter
au maximum les réseaux comme celui du logiciel libre.  On est donc assez
loin d'une alternative radicale au capitalisme. 
http://multitudes.samizdat.net/article.php3?id_article=461

Stéphane 





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