[Facil] Re: [sqil-org] COALITION POUR LE LOGICIEL LIBRE

[René Rancourt]

Malgré le fait que le logiciel libre à fait ses preuves, autant 
techniques, sociétales qu'économiques.
http://www.logiciel-libre.gouv.qc.ca/index.php?id=346#568
Il m'apparait que nos gouvernements ne sont pas en mesure d'être la 
"locomotive" du changement en ce qui concerne la promotion des standards 
libres et ouverts et par ricochet des logiciels libres.

Quand j'écrit "n'est pas en mesure", il faut comprendre que malgré les 
paroles du ministre Gautrin lors de la CLLAP 
http://www.services.gouv.qc.ca/fr/ministre/discours/conf_libre.asp
<http://www.services.gouv.qc.ca/fr/ministre/discours/conf_libre.asp>rien, 
absolument rien n'a bougé. Pourtant tous les espoirs étaient permis...

Il est un secret de polichinelle c'est celui que Microsoft à campé 
littéralement dans les bureaux des ministres cet été. Vous comprendrez 
qu'il s'agit d'un mouvement concerté et que la seule façon de faire 
bouger les choses est de nous organiser, nous aussi. 

Aussi, les écoles publiques du Québec sont servies par un monopole (la 
GRICS). Impensable d'installer un logiciel libre de gestion des 
bibliothèques (Koha), car la GRICS en vend un.
Difficile d'installer une technologie qui n'a pas l'aval de la GRICS. 

Les orientations technologiques de la  GRICS: MS .net, la programmation 
C# et MS-SQL.  Malgré tous les discours, il faut être naif, pour croire 
une minute que la GRICS à la ferme intention de faire du libre...  
Ainsi, la GRICS ne veut pas faire le support du Bureau-Virtuel MILLE, 
qui concurrence son portail Edugroupe. Pourtant ce dernier est un cul de 
sac technologique, qui ne repose sur aucun standard, aucune norme. Alors 
pourquoi ne pas avoir voulu utiliser un outil déjà tout prèt à l'emploi 
et d'une qualité supérieure, si ce n'est pour lier davantage les écoles  ?

Ce que la semaine de l'informatique libre peut faire, c'est de publier 
ces faits, ces études, étendre le discours sur la place publique  et 
poser les questions à nos gouvernements (provincial, fédéral, 
commissions scolaires, municipalités) afin qu'ils comprennent 
l'importance des enjeux.

Nous n'avons pas les représentants, les vendeurs et le marketing pour 
affronter directement les vendeurs employés des monopoles. Cependant 
nous pouvons nous mobiliser, chacun dans nos milieux. Faire des 
communiqués et des conférences de presse,  demander aux partis 
politiques de s'engager..

Mes salutations distinguées

René Rancourt
Membre de l'équipe de réalisation de MILLE.
 
 

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