[Forum] [Brevets] 5 contre 1 en faveur de l'abolition des brevets logiciels.

[Marc Tardif]

Hans Deragon wrote:
> Marc Lavallée wrote:
> 
>> Je suis flatté de tant de sollicitude.
>> J'aimerais aussi que le reste de la liste soit moins silencieuse.
> 
> Tout à fait d'accord.  Alors les autres, donnez-votre opinion.  Pas 
> besoin de justifier votre réponse, juste exprimez votre opinion.  Et 
> vous pouvez toujours changer plus tard votre opinion; vous ne vous 
> commetez pas

Personnellement, les brevets ne me preoccupent pas vraiment. Voici 
quelques raisons qui viennent a mon esprit egoiste:

- Dans ma vie quotidienne, je n'ai pas encore souffert des effets 
nefastes des brevets. Peut-etre que certaines choses seraient un peu 
moins cheres sans avoir a payer des redevances aux detenteurs de 
brevets. Peut-etre que certaines choses seraient un peu meilleures sans 
avoir a se soumettre aux contraintes de ces detenteurs. Mais en bout de 
ligne, ca fait pas mal.

- Dans ma vie professionnelle, je suis programmeur pour une compagnie 
qui developpe du logiciel proprietaire. Dans cet environment, je dois 
parfois composer avec des licenses de tierces parties mais jamais avec 
des brevets. Ceci n'est pas par negligence mais par la nature meme du 
logiciel en question. Je ne sais donc pas comment fonctionne la gestion 
de brevets dans une compagnie alors je ne peux pas me prononcer sur les 
repercussions de cette gestion.

- Dans mes temps libres, je programme du logiciel libre pour moi et pour 
le Projet GNU. Dans le deux cas, je fais comme Linus Torvalds et je ne 
me preoccupe tout simplement pas des brevets. Si j'entre en conflit avec 
un brevet logiciel, alors tralala, je m'en fous.

Malgre mon egoisme, je suis d'accord que FACIL se doit d'adopter une 
position claire sur les brevets. En tant qu'individu qui programme du 
libre et du proprietaire, je penche vers Hans qu'une reforme du systeme 
de brevets serait preferable. En tant que membre de FACIL, je penche 
vers les 5 autres qu'il est preferable d'adopter une position 
categoriquement anti-brevets.

Marc Tardif