[Forum] Promotion du logiciel et financement

[Sharon Hackett]

Le ven 30/04/2004 à 22:52, Marc Tardif a écrit :
> Marc Lavallée wrote:
...
> > Ça peut aller de 100% à presque rien... Sur quoi te bases-tu?
> > 
> Dire que le gouvernement finance entre tout et rien ne nous avance pas.

Si tu veux avoir une idée de ce que le gouvernement finance et à quel
niveau, je te propose de faire un tour sur les sites des gouvernements
(municipal, fédéral, provincial).  Les exigences et les niveaux de
financement maximaux sont marqués dans les lignes directrices des divers
programmes.  Par exemple, dans le cadre de deux programmes différents
financés par Patrimoine Canada, les organismes ou entreprises peuvent
demander un maximum de 50% ou un maximum de 75% des dépenses.

> 
> Ce qui est plus pertinent est de considerer ce que nous pouvons esperer 
> obtenir afin de financer nos projets. D'apres mon experience aupres 
> d'une couple d'OSBL au Quebec, je peux dire qu'un financement dans la 
> proportion du tiers est plus commun. 

Je travaille à temps plein dans le milieu des OSBL depuis plus de 6 ans
et je n'ai jamais vu de projet financé à un tiers, alors je ne dirais
pas que c'est commun.


> >>Meme si un membre du FACIL connait un ministre, nous pourrons 
> >>difficilement esperer un financement bien au-dela du tiers. 
> > 
> > Ce que tu décris là se nomme "patronnage", et ce n'est heureusement pas sur 
> > cette base que les subventions sont accordés et/ou bonifiées.
> > 
> Si c'etait le cas, il n'y aurait pas de scandales dans les journaux.

Les lis-tu, les journaux?  Si les subventions étaient normalement
attribués en fonction de patronage, il n'y aurait pas de scandale. 
Anyway, le scandale des commandites n'a rien à voir avec un pourcentage
de financement, c'est plutôt l'enrichissement de certaines agences de
pub proche du parti au pouvoir qui ont empoché des sommes considérables
pour un travail d'intermédiaire :

"La particularité de ce programme, c'est que l'argent qui en provenait
transitait par un certain nombre d'agences de publicité, lesquelles se
rémunéraient en encaissant des commissions ou des honoraires souvent
disproportionnés par rapport au travail effectué. (Dans certains cas, la
charge de travail des agences se limitait à transmettre un chèque.)"
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/actualite/commandites/

"...Les agences de pub ont siphonné leurs quotes-parts..." 
http://www.ledevoir.com/dossiers/272/


Enfin, quand on demande un financement, c'est généralement dans le cadre
d'un programme.  On doit faire l'équilibre entre la mission de
l'organisme demandeur et les visées du programme.  Idéalement, une fois
qu'on sait ce que FACIL veut être et faire pour sa première année ou 2
d'existence, on verra premièrement si on a vraiment besoin d'argent et
deuxièmement on fera un tour des différentes sources disponibles avec
des critères assez claires en tête.

Pour l'instant je trouve que ça parle dans le vide.  Alors j'arrête ;p

-- Sharon